Véronique Monier

Une première, une création

Véronique Monier, l'auteur de la statue, a témoigné à l'église de Vendeville en la fête du Sacré-Coeur, le 31 mai 2008...

J'exécute depuis de nombreuses années des modelages en argile, au sein du club de culture et d'animation de la Madeleine. Aussi, c'est tout naturellement que j'ai accepté, à la demande de ma maman, de créer ce Sacré Coeur. En effet, participant régulièrement aux messes de Sainte-Rita, elle avait entendu le souhait du père, de trouver une sculpture de Sacré Coeur, "le coeur sur la main". Ce fut pour moi, un cheminement personnel car le n'ai encore jamais vu ce genre de représentation.

J'ai essayé bien modestement d'exprimer par cette sculpture la symbolique de l'amour divin pour les hommes auquel l'Eglise rend- un cuite. "Avoir le coeur sur la main" : cette expression, nous l'entendons souvent. Que veut-elle dire ? Sans doute, ouvrir son coeur aux autres et faire partager son amour en donnant un peu de soi aux autres.

Je suis infirmière en cardiologie et le suis confrontée régulièrement "aux affaires de coeur" comme me disait un . Je sais combien les malades sont angoissés, inquiets, diminués par leur maladie. Aussi faut-il faire preuve d'écoute, d'attention, de soutien en complément des soins infirmiers. C'est un métier difficile, mais combien riche d'échanges humains. C'est pour moi, là effectivement une "affaire de coeur" .

Personnellement, je trouve à l'hôpital, dans ce lieu que personne n'a envie de fréquenter, du personnel qui a "le coeur sur la main". Il en va de même, je crois, pour tous les bénévoles qui oeuvrent dans des associations pour le bien de tous.

En ce week-end consacré au Sacré Coeur, pensons tous à ceux qui souffrent et soyons unis par la prière. C'est avec plaisir que j'ai accepté de vous offrir cette statue.

Aujourd'hui, c'est avec un profond chagrin que je la présente à maman qui vient de rejoindre le Seigneur ce 24 mai, après une longue maladie. Elle aurait tant aimé être ici aujourd'hui.